16/11/2009

' Micmacs à tire-larigot '

Principe n° 1 : ne pas bouder son plaisir. Suivant mon idée, j'ai donc profité de ce dimanche soir bien calme pour aller déguster avec Benoît le nouvel opus de Jean-Pierre Jeunet, malgré l'avis mitigé de certains.

Et comme prévu (yesss !), nous avons retrouvé avec délice le talent et l'univers déjanté du créateur d'Amélie Poulain, de Delicatessen et des Enfants perdus (avec Marc Caro). [cliquez sur l'image pour avoir un aperçu !]
L'exercice m'est bénéfique comme une excursion au grand air ; j'ai eu ma tranche de rire, je suis contente. Retrouvé tous les petits repères que j'étais venue chercher : les toits et les cheminées de Paris dans la nuit bleutée, les machines infernales de Gilbert Peyre , "plasticien, metteur en scène électromécanomaniaque", et as de la récup, mais aussi les naïvetés et les clins d'œil, sur fond d'un combat bien légitime : comment punir les vilains marchands d'armes.

Dany Boon (Bazil) trouve tout à fait sa place dans l'aventure, et chacun dans cette famille joue son petit bonheur pour le nôtre. Vous réviserez vos expressions françaises, et vous pourrez toujours tenter de retenir les leitmotiv de Bazil quand son cerveau menace de disjoncter (il a pris une balle perdue, qui est restée dedans...) : "Pourquoi la ville qu'on cherche est toujours dans le pli de la carte Michelin ...?"

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