19/06/2011

Dans ma rue : l'atelier Marianne Guély

Voilà déjà plusieurs mois que je passe devant cette vitrine(?), boutique(?), association(?), rendez-vous créatif(?)… Je viens seulement de découvrir par le site internet de quoi il s'agit : c'est l'Atelier de Marianne Guély.
Designer et scénographe, Marianne Guély crée et met en scène des univers composés de papiers pliés, découpés, ajourés et plonge le spectateur dans une dimension magistrale de poésie et de rêve. Elle collabore régulièrement avec les plus grands noms du luxe (Baccarat, Christofle, Cartier, Roger Vivier...). Du faire-part à l'installation, de l'objet à la vitrine, le studio Marianne Guély transforme le papier en une matière Haute Couture.
Surprise supplémentaire, je découvre qu'elle a fait l'objet d'un joli reportage de mon amie Isabelle Cadd dans l'émission "Comment ça va bien" (voir l'onglet Presse-TV du site)…!
Pour prendre la tendance, lisez d'abord ci-dessous la présentation par Iégor Gran, puis allez faire un tour sur le site ou dans l'atelier pour en voir davantage !

"Marianne Guély fait une fleur.
Elle prend du papier. Non, du carton. Non, du papier.
Des ciseaux. Non, un cutter.
Ni papier, ni carton. Cellulo. Rose. Non, vert. Non, rose.
Elle regarde par la fenêtre. Non, elle va prendre un thé.
Non, elle se penche vers son orteil droit. Ce sera transparent.
C'est comme ça. Du cellulo transparent comme la mer.
Non, comme la neige. Non, comme un œil.
C'est dit, c'est fait. Cellulo transparent.
Les ciseaux. On avait dit "cutter". Non, des ciseaux.
Dans l'orteil ? Elle hésite. Elle est très pistil en ce moment.
Qui pense pistil, pense rose. Non, transparent.
On a dit transparent, alors transparent.
Qu'on se le tienne pour dit ! Pas rose, ni marron !
Les doigts ? sur la main. L'orteil ? sur le pied.
On prend les ciseaux. Non, les doigts. Non, la mer.
Elle voudrait se baigner. On n'a plus le temps.
C'est une commande. Non, c'est pour elle. Non, c'est une vitrine. Non, c'est un amoureux. Un orteil en vitrine ?
Et les doigts, c'est pour qui ?
Elle plie à la règle. Non, au cutter. Non aux doigts. Et à l’œil.
Le pistil. Dans le thé. Les pétales. Zut alors ! Elle ramasse.
En cutter. La fenêtre. En corolle. ça va vite.
Une plante carnivore ? On délire.
Et la colle. Non, du scotch. Non, la salive. C'est gagné !
Elle ferme l'orteil. Non, les dents. Non, la fenêtre.
Elle est fatiguée. Elle s'endort. C'est un rêve.
Non, un cauchemar. Non, une commande.
Marianne Guély fait une fleur."

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