30/04/2012

Disparition de Pierre Magnan (1922-2012)

Son nom ne vous dira peut-être rien... Mais si l'on vous parle de "La Maison assassinée", vous vous souviendrez sans doute du film qu'en a tiré Lautner en 1988, avec Patrick Bruel et Anne Brochet.

Pierre Magnan
, c'est le polar à la provençale : une atmosphère, des couleurs, des nuits de crime aux senteurs de garrigue, de vrais suspenses parmi des personnages truculents, tout un univers auquel je me suis fort attachée en un temps. "Le sang des Atrides", "Le commissaire dans la truffière", "Le secret des Andrônes", "Le tombeau d'Hélios", "Les charbonniers de la mort", "Le mystère de Séraphin Monge", … puis "La maison assassinée", qui l'a réellement fait connaître, et m'a amenée à lire les ouvrages précédents.

On ne sort jamais d'un roman de cet écrivain sans en avoir appris quelque chose, sur sa région de Manosque et Forcalquier, les vieux métiers, les traditions, les relations et les querelles familiales, le patois, la façon de vivre. Pierre Magnan est inspiré et habité par son pays, sa terre des Alpes de Haute Provence. Son œuvre comprend bien d'autres parutions, qu'il me tente de découvrir maintenant qu'il s'en est allé.

L'homme se disait "apolitique, asocial, atrabilaire, agnostique et même aphilosophique"… Vous pouvez en découvrir davantage sur lui en consultant son blog baptisé "L'indigné permanent" (clic).

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