
La critique de Guillemette Odicino [ Télérama ]
"Elle a l'air tellement sûre d'elle, Mélina, cette animatrice radio vedette, quand elle confesse ses auditeurs, toutes les nuits, sans tabou. Personne ne connaît le visage de cette star de l'ombre à la voix de velours. Il n'y a que son équipe pour savoir à quel point, en réalité, elle est glacée, avec son chignon et ses tailleurs de blonde hitchcockienne.
C'est bien connu, quand on écoute les autres, c'est pour éviter de parler de soi... Quand cette femme parfaite rentre dans son grand appartement chic, elle s'enferme dans un placard, comme la petite fille abandonnée qu'elle est restée. Claire, c'est son vrai prénom, n'a jamais connu sa mère. Soudain, à 40 ans, elle décide de la retrouver...
(...)
Sans Karin Viard, ce choc de deux mondes perdrait de sa saveur : elle est épatante en clown blanc tiré à quatre épingles, pompes Louboutin et gants noirs (toucher la vraie vie, quelle horreur !), propulsée dans une banlieue où l'on parle et où l'on existe fort. Jolie idée, surtout, que cette fin, ouverte et sans paroles : pas un happy end gnangnan, juste l'espoir que le masque de Claire est définitivement tombé."
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