Synopsis : au cœur de la campagne anglaise, dans
une paisible pension qui accueille musiciens et chanteurs d'opéra à la
retraite, la préparation du concert annuel est perturbée par l'arrivée de Jean,
soprano, éternelle diva, précédemment femme de l'un des résidents. Admirations,
rancunes anciennes et blessures jamais cicatrisées viennent un temps troubler
la sérénité des résidents. Mais l’orgueil, l’amour de Verdi, de la scène, du
jeu, et… l’amour tout court auront raison de tous les obstacles.
Malgré les quelques critiques un peu méprisantes -
qui en faisaient un film "facile", "sans surprise",
"au scénario paresseux" - je n'ai pas boudé mon plaisir devant
"Quartet". Sur le thème de la vieillesse, des souvenirs heureux et
des regrets parfois, mais aussi de l'éternelle ressource humaine, Dustin
Hoffmann réalise un spectacle réellement émouvant, autour de magnifiques
acteurs (Maggie Smith extraordinaire).
Tous les mélomanes apprécieront cet hommage aux
talents, avec notamment la présence parmi les pensionnaires de Beecham House
d'une quinzaine d'anciens membres d’orchestres britanniques et chanteurs,
reprenant leurs partitions pour l'occasion (le générique de fin les signale
avec leur photo lorsqu’ils étaient en activité). Entre "Indian
Palace" et "Si l'on vivait tous ensemble", un film malicieux,
chaleureux et tendre, nouvel hymne à la sagesse qui nous vient avec le temps…
Regardez la bande-annonce (clic)
"Ce coup d’essai est à l’image de son auteur :
juvénile et enthousiaste. Entourés par d’authentiques musiciens et chanteurs
tous septuagénaires, les quatre principaux interprètes - eux sont simplement
comédiens, on ne les entend pas chanter, donc doublés - ont bien l’âge de leurs
artères, mais un talent qui, lui, n’a pas d’âge. Ils ont nom Maggie Smith (78
ans, et une allure impériale), Tom Courtenay (magnifique d’émotion rentrée,
d’aristocratique élégance et d’éternel amour), Billy Conolly et Pauline
Collins. A eux quatre, ils résument tout à la fois le fardeau de la vieillesse,
la rage de vivre encore, la passion de continuer ce que l’on a toujours aimé
faire et, tout simplement, le désir d’aimer, encore et toujours. A eux quatre,
ils vous feront rire et pleurer avec, toujours, une élégance souveraine."
[Annie Coppermann - Les Echos]
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