04/03/2009

Du polar

Nonobstant (j'adore ce terme) l'opinion de certains sur le polar, qui ne serait pas de la vraie littérature, j'aime à dire que l'on y apprend aussi des choses. Que l'on peut découvrir sous un angle très vivant la culture d'une ville ou d'un pays, que certains écrivains mènent des analyses de caractères fort intéressantes et que je suis parfois impressionnée par l'art du suspense mis en œuvre.

Parmi mes dernières découvertes, Donna Leon me donne ainsi le plaisir régulier d'approfondir les us et coutumes vénitiens, et plus largement les tempéraments italiens : variations sur la bureaucratie à l'italienne, la liberté à l'opéra, le mâle italien, sachant qu'en Italie la dolce vita côtoie aussi la mafia...
Plus au nord, Henning Mankell sait parfaitement nous insérer dans les brumes froides et les désillusions du 21e siècle suédois. Et encore, ici même en France, Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, tout à la fois hyper intuitif et désabusé...
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Bref. Il ne s'agit pas ici de faire la promo d'auteurs qui n'en ont d'ailleurs pas besoin ; simplement de partager la satisfaction que j'éprouve à lire leur prose !x
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