Initiée cet été par les salariés de l’éditeur vidéo Ubisoft, à Montreuil, rapidement copiés par leurs voisins d'en face, une agence Bnp… la "Post-it War" s’est propagée comme un virus en Ile-de-France, notamment dans le quartier de la Défense et à Issy-les-Moulineaux, puis dans les grandes villes de France, et enfin dans le reste du monde depuis la mi-août. Ainsi ont fleuri sur les vitres de certaines entreprises des œuvres originales, à base des fameux petits carrés de papier de couleur Post-it.
Les créations s'inspirent de personnages de dessins animés, de BD ou de manga, ou détournent les logos. Sur la tour GDF-Suez, est apparue une reproduction sur 6 étages de Tintin en astronaute, accroché par un fil à sa fusée rouge et blanche de l’album "On a marché sur la Lune". En septembre, l’opération "Plus haut que la Lune" a mobilisé 35 personnes sur 7 étages de la façade de la tour Société générale, à raison de 11.000 Post-it utilisés : un nouveau record.
Les "acteurs" de cette drôle de guerre préfèrent parler de "Post-it Art", soulignant la dimension créative, mais aussi sociale, de l’événement. En effet, l'expérience donne des leçons au management d’entreprise : comment fédérer les salariés en période de crise, dépasser l'adversité, travailler pour faire front ensemble ? Plus efficaces qu'un long discours sur les objectifs stratégiques, plus distrayantes qu'un séminaire, la conception et la réalisation commune d'une réponse au défi ont rassemblé les énergies. Ce sont surtout ces concepts qui ont gagné la "Post-it War" !Voyez-en plus par vous-même sur http://www.postitwar.com/
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